Alors que la majorité des familles attendent leurs vacances avec impatience, d’autres les entrevoient avec appréhension. En effet, si la période estivale rime avec camping, sortie au zoo et voyage en avion, le mot « vacances » est un peu moins poétique aux oreilles de certaines familles vivant avec un enfant handicapé. La nouveauté, la condition médicale, l’accessibilité aux lieux en fauteuil roulant ou encore la distance à parcourir en voiture sont des réalités qui peuvent freiner l’envie de partir en vacances. Est-ce que cela veut dire qu’il vaut mieux renoncer à nos projets de voyage en famille ? Certainement pas.
Nous parvenons assez facilement à faire comprendre à nos enfants « neurotypiques » que le sommeil, même s’il tarde un peu, arrivera.
Que ce soit en comptant les moutons, en se concentrant sur leur respiration ou en demandant un massage, avec du soutien et de l’éducation, ils arrivent un jour à développer des trucs gagnants pour parvenir à s’endormir.
Il est normal de se réveiller la nuit et de passer à travers différents cycles de sommeil. Si nous nous réveillons plusieurs fois par nuit sans trop nous en rendre compte, c’est que nous avons appris à nous rendormir seuls.
« L’enfant qui se réveille voudra retrouver les mêmes références qui lui ont permis, au départ, de tomber endormi. Ainsi, si c’est votre main qui lui flatte les cheveux qui lui permet de sombrer dans le sommeil, il cherchera votre main à tous ses réveils nocturnes 1» S’estomper graduellement devient alors la clé pour que l’enfant se crée des repères qu’il peut retrouver de manière autonome quand nous ne sommes plus à ses côtés la nuit.
Nous avons tous expérimenté un jour ou l’autre l’inconfort certain qu’entraine une diminution du nombre de nos heures de sommeil. Souvenons-nous de l’arrivée de notre dernier-né et de la cuisante fatigue qui nous faisait passer dans un état second, quasi invalidant.
Le journal Huffington Post a publié, en janvier 2014, un article sur le manque de sommeil ayant pour titre : « Le manque de sommeil, un danger pour votre corps et votre esprit. » Cet article, appuyé par des études, nous révélait que le manque de sommeil pourrait entrainer entre autres : un risque quadruplé d'avoir un AVC, l'augmentation du risque d’accident de la route, l'affaiblissement du système immunitaire, une plus grande émotivité, des difficultés de concentration et des problèmes de mémoire ainsi qu’un risque accru de développer certains cancers et des maladies cardiaques.
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