Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis
- Antoine de Saint-Exupéry
Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis
- Antoine de Saint-Exupéry
Si j’étais plus jeune...
Nous aurons un autre enfant, il ne restera pas tout seul
J’ai longtemps hésité avant de ʺfaire un petit frère ou une petite soeurʺ à Kaémie. Un peu pour pouvoir continuer de lui donner le meilleur de nous et un peu par peur de n’avoir pas fait le tour de la prévention avec les spécialistes en vue d’une nouvelle grossesse.
Nous nous doutons bien que l’arrivée d’un enfant différent dans une famille a un impact sur l’ensemble de ses membres.
Nous sommes conscients que la réalité de « famille d’un enfant handicapé » augmente les chances que nous soyons plus occupés et par le fait même, plus stressés que les autres parents. Les spécialistes le disent : « Comme une moindre attention est accordée aux frères et soeurs à cause des besoins dominants de l’enfant malade, il leur arrive de se sentir isolés, abandonnés ou moins aimés. Quand le comportement de l’enfant malade est très dérangeant, la vie familiale est difficilement normale. Il peut arriver que ses frères et soeurs se désolent de ne pas vivre en paix et en éprouvent de la colère, de la culpabilité ou du ressentiment. Le stress des parents est parfois ressenti par le reste de la famille. 1 »
Notre famille étant un écosystème distinct, nous savons que notre situation familiale est atypique et qu’elle peut avoir des impacts néfastes sur notre vie familiale. Nous cherchons alors fréquemment des idées de stratégies gagnantes à adopter pour que tous nos enfants soient heureux.
Accordez le droit à vos autres enfants de dire que leur frère ou leur soeur les énerve.